À propos
d’Isabelle S. Carpentier
Tu sais mon ptit,
de la poussette au déambulateur,
il n’y a que trois battements de cœur…
L'histoire de
Isabelle S. Carpentier
Née en Picardie dans les années 70, j’ai eu cette chance de pousser « déconnectée », portée par un imaginaire et une énergie débordante. Les pieds dans des patins à glace, la tête dans les nuages, j’ai traversé mon enfance avec toute l’insouciance que la vie et mes parents ont bien voulu m’offrir.
Toujours à jouer de la musique et à m’inventer des histoires…
À douze ans, je me suis retrouvée, parachutée, dans un petit village qui comptait bientôt plus de vaches que d’humains.
Charmant, mais isolé de tout.
J’en garde de bons souvenirs et de terribles périodes d’ennui.
Et l’ennui étant source de créativité, j’ai continué à jouer de la musique et surtout, j’ai commencé à écrire. Des petites histoires, puis des nouvelles. Des choses que je gardais secrètes dans mon jardin personnel : mon oasis en plein champs de betteraves.
Jeune adulte, je m’y suis penchée un peu plus sérieusement, me lançant bravement dans l’écriture d’un roman. Puis, la vie a fait place à ce tourbillon inattendu quand on a la vingtaine bien tassée, et qu’on rentre dans la vie active. Le travail, le quotidien, les responsabilités nouvelles, ont fait que j’ai regardé filer le temps, laissant mon projet inachevé, et l’écriture derrière moi. Comme une fatalité.
Cette envie m’a rattrapée il y a quelques mois. D’abord avec l’écriture d’une pièce de théâtre puis celle, laissée en chemin, de mon tout premier roman. Entre ces deux projets, trente ans seront passés… Mais ne vaut-il pas mieux tard que jamais ?!
Ce que j’aime par-dessus tout, c’est m’émerveiller de tout et d’un rien. D’une lumière ou d’un accord musical. Évoluer dans un univers aussi terre à terre que décalé. Bondir de situations cocasses en drames imprévus, inventer les dialogues entre mes personnages, leur donner du relief.
Je me sens régulièrement projetée dans LEUR monde, à eux, dès l’évocation d’un simple mot.
Et pour être très sincère, j’aime qu’ils m’accompagnent tout le temps.
